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Ce soir tu es bloqué

Dans un espace-temps


Ce soir tu es bloqué

Dans un espace-temps


Ce soir tu es bloqué

Dans un espace-temps


Ce soir tu es bloqué

Dans un espace-temps


Ce soir tu es bloqué

Dans un espace-temps


Ce soir tu es bloqué

Dans un espace-temps


Ce soir tu es bloqué

Dans un espace temps


Ce soir tu es bloqué

Dans un espace-temps


( ... ) 

Un peuple de prestidigitateurs

Leurs mains toutes en occupations

En prestidigitation

Ils font des passes quasi cabalistiques sur leurs écrans portatifs

Mais que peuvent-ils faire disparaître ? 

A portée

Le style en portée

Les mots en notes 

1135

Tous ces toi

Qui sont devenus tuiles 

Yuzu

Cela ressemble aux hommes fleurs aux fusils se jetant dans la gueule du monstre de cette guerre qu'ils voulaient croire héroïque et qui ne fût que charniers

Il en est ainsi de cette abondance dont nous récoltons les fruits amers

Des conséquences submergeant les actes 

Ces dinosaures

Cette étrange sensation de ne plus arriver à croiser une voiture

Sans n'y voir au-delà de ferraille sur pneus - qu'une terrible machine à polluer 

Joyeux Noël ( Godin )

Elle a son regard de braise à incendier la taïga

Dans ce recoin de bar de nuit tournent autour d'elle les boules à facettes

Ajoutant éclats et mystère - elle sait briser vitrines par plaisir elle m'affirme

Elle se penche à mon oreille et si capiteuse que n'ai rien retenu si ce n'est

- Entre le Front de libération des nains de jardins  , les Femens et l'entarteur Noël Godin il y a une certaine parenté ?

French flair

Ce fut le moment de son acte de décès - le jour où l'entreprise s'infusa dans le rugby

Ils cassaient du bois ils ne firent plus qu'en parler

Il y avait le geste resta le mouvement - celui du temps de jeu effectif qu'ils osent dire

A l'odeur des aisselles succéda le bruit des percussions

De ces terribles accouchements d'où jaillissent les mythes ne resta que sur leur pelouse aux semis mêlés d'artificiels que des forceps

C'étaient un public d'esthètes qui savait aussi applaudir le taureau sachant que le jeu ne vaut que ce qu'on lui accorde

Le gargantuesque  , l'échalas , le lutin , le véloce aux crampons ailés cohabitaient en lupanar restent des uniformisés aux musculatures botoxés

Ils commencent à récolter ce qu'ils ont semé - des morts 

1134

Un bon artiste est aussi celui qui produit le moins de déchets

A l'épure 

1133

Cueillir

Les fruits

De ces arbres

Ils sont hasard 

Amulette

Sombre

Froid

Tu t'es réchauffé les mains au feu ardent du désir 

1132

Du texte troussé sur un coin de feu

Tu leur laisse sarments 

Mets la gomme

Après le point zéro

Il y a un poing c'est tout 

1131 ( décembre )

Gris blanc noir

Le coup du sombre bas

Le funéraire décembre est là

Bulletin de vote dans l'urne 

Sacrés Maréchaux

Ils ont des tronches terribles

La lippe gourmande et la fierté à peine rentrée

Ils disent avoir fait dix , quinze , vingt ou trente ans de cabane

C'est leur bâton d'en pire à eux 

Je(u)

La part de je

La part de jeu

Vas savoir 

1130

Les yeux grands ouverts

Elle goûte les magnitudes du moment 

1129

Tu dis en riant

L'esthétique de masse est un objet amusant

De loin 

Arborescence

Tu te souviens de tout

Tu te souviens de rien

Tu te souviens de tout et rien

Tu te souviens que tu es terrien

Le jour où tu es là 

Des traîneaux / Des traînées

A Rennes , pour eux

C'est noël toute l'année 

Au coudrier

Il se dit que Rocco Siffredi fût un grand sourcier

Il se dit tellement de choses 

Ballon prisonnier

Avec la vidéo surveillance des parties de sport

Ce n'est plus rugby , football , tennis ou autres

Mais jeu de ballon prisonnier

De la Résille

La Résille ces temps-ci

Légèrement cisaillée 

Des plasticiens / Du plastique

L'économie est une plasticité

Qui souhaite se faire oublier 

En plein ciel

Ouhlala

Le Grand Véhicule a télescopé de plein fouet le Petit

Bim Bam Boum

Grand carambolage 

A l'as de carreau

Tutoyer les rivages de l'absurde en flux et reflux . Dans sa chaudière il a consumé son plancher . Il y a des éclaireurs qui définissent le périmètre .
Les ombres qu'ils éclairaient immenses et dansantes . Des gouffres à s'y perdre - la câblerie passe - ils ressemblent désormais à des fissures dans la chaussée .
Roger Gilbert-Lecomte c'est la démonstration du principe de combustion interne spontanée - un grand feu et des cendres .
Il vacilla - vertiges de la plasticité . Il fût voyant mais avec lui ils furent au rouge . Tangage pour ne pas brasser de l'ennui plus épais que de la paix quitte à y reposer .
Ses veines à charrier drogue en intermédiaire il ne sût pas que les yeux allaient l'imiter .
Plus de lambourde que du flottant - à son corps défendant en précurseur de cet avènement .
Des Phrères simplistes c'est quand même Roger Vailland grâce aux ancrages qui résista le mieux à ce grain là .
Ce n'est pas ce que dit le bon dactylographe qu'est Matthieu Mégevand dans ce livre intitulé - La bonne vie - mais il se dit que chaque livre contient un filigrane . Il se dit tellement de choses .

Lèvres nues

- Tu es en forme ?

- Oui une certaine répondit-il en plissant imperceptiblement la commissure de ses lèvres 

Cric-crac

Il n'est peut-être pas si innocent que ça que les allumettes

N'aient plus de soufre 

A la zig / A la zag

Cet éclair zébra le ciel

Il resta

En surimpression

A la surface des rétines 

A la cosaque

Tu as fait l'amour à la nuit

Noire

Ta semence

Les milliards d'étoiles 

Du symbole

La cruauté si bien installée sur son Olympe

Voit le retour de sa concurrente avec effarement

Elle pensait réellement l'avoir fait disparaître 

Cap au nord

Un énarque Alain Lefebvre à rendez-vous avec un autre - son président . Ils conversent  vivement  . Éclats de voix , puis silence du dessous de la porte capitonnée coule un liquide rougeâtre . Émois , émois , émois à l'Élysée . Ben alors là que se passe t-il ? Du sang ? Un garde du corps se penche , une odeur , oui une odeur , c'est une odeur de fraise tagada . Un maître plus âgé vient signifier à un potentiel élève que le modèle qu'il imagine n'est peut-être pas tout à fait celui là . C'est le tropisme hyperboréens des élites de ce drôle de pays la (F)rance . La tête au nord et le cul au sud - que de contorsions .
Ce pays là est mieux que celui là et tel autre à une réussite incroyable - eux aussi rêvent d'un ailleurs . Un ailleurs à leurs mesures . Cap au nord dans ces pays où ils s'ennuient tant et tant qu'ils inventent de polaires polars . Rouge sang sur blanche neige  - meurtres faute de mieux . Ça change des annihilations silencieuses des marchés .
Des nuances ? Juste une méthode au différentiel de vaseline -  le moloch étatique toujours à la manoeuvre , l'économie administrant ses colonies , la population en cheptel . La Suisse à son coucou , la suède à son modèle en kit à la ikea - tout produire en Chine et tout fourguer ici . Ça fait rêver la nuit . Le seul objet ayant l'air réellement solide c'est le puukko il permet de mettre en lambeaux leurs misérables pacotille idéologique qu'ils souhaitaient  fourguer .
En attendant cadeaux que les plus sympathiques de Suède vont nous apporter - les rennes . 

1128

L'oeil frisant dans le creux de l'oreille elle lui dit

- Ce soir on va faire appontage 

Des asanas / Des assassinats

C'est une des branches du yoga - le yoga libéral

Il est celui qui permet de s'assouplir le plus

Il est assez brutal mais très efficace

Nous vous promettons de pouvoir poser vos orteils derrière les oreilles

Essayez-le ,  c'est l'adopter

Rien d'autre

- C'est donc ça leur fameuse liberté

- Oui la liberté d'entreprendre

- Bon et rien d'autre ?

- Rien d'autre 

Samdich

A la bougnat le vendredi

Il lui souhaita un bon samdich 

Du Propret

Leur rationalité en bandoulière

Ils découpent les chairs au laser 

Feu à volonté

Un brûlot peut-être

De même ordre qu'un contre-feu allumé par les pompiers