Sarah Lezito et sa moto , Fabio Wibmer et son vélo , Richard Permin et ses skis , Aurélien Giraud et son skate , Lionel Franc et son maillot de bain - auront-ils un jour un biographe ? Alain Woodrow a écrit celle de Mauricia de Thiers , son nom de scène avec lequel elle s'illustra tout en haut de l'affiche autour de 1900 . Dans l'inénarrable numéro de l'Autobolide , dans celui rapidement interdit du saut périlleux à cheval et dans l'inoubliable Femme bilboquet qui donne son titre au livre - un numéro assez érotique . Mauricia partie de Thiers avec ce que les auvergnats possèdent toujours en bandoulière - leur courage
De l'esbroufe , des paillettes , du rêve - toujours . Mais la foule se lasse vite , déjà une nouveauté chasse l'autre . Le music-hall détrône le cirque - avec Barnum elle aura un engagement pour parcourir les États-Unis et l'Europe en compagnie d'un éléphant sacré de Siam repeint en blanc , de la nurse de George Washington ressuscitée et de sirènes mi-femme mi-poisson gonflable . Il faut ce qu'il faut . Nous ne pouvons qu'entonner à pleins poumons cet immortel couplet - Viens voir les comédiens / Voir les musiciens / Voir les magiciens / Qui arrivent . Qui arrivent nombreux
Partir du dispositif en condensateur , pourquoi pas le Lyon 25 ? 25 marches situées dans le quartier de la Cité Internationale se franchissant en rollers , en skate , en vélo , en trottinette et même à pied façon salto à la Di Tommaso . En conter les exploits et les mythes- la course d'élan et la réception - après tout l'écriture est une forme d'esprit de l'escalier
