Dans son livre titré - Submersion - Bruno Patino président de la chaîne Arte fait son constat de trop d'images , de sollicitations et pose la question des choix . Il est difficile de se représenter un hôpital , une prison ou ailleurs , sans télévision ou ordinateur de poche . Que faire ? Si ce n'est raconter , se raconter ou se faire raconter des histoires - remplir les espaces . Mais là - bim bam - magie - l'imaginaire à portée d'écrans . Quelques passes de mains et hop elles sont là - partout tout le temps
Les Croisades , la conquête des Amériques puis celle de l'Ouest , de la Lune ou de l'Afrique - il faut bien s'occuper . Regarder - passent des gens , des véhicules , des oiseaux et là dans la poche de la dynamite en pop colorée . Quelques passes de mains surgissent ces tentatrices dansantes - des bayadères qu'il disait - les images .
Bruno Patino dit que nous sommes submergés sous les propositions - c'est présupposer que les talents sont innombrables . Que nous sommes les jouets des algorithmes - qu'ils sont nos guides dans ces jungles . Alors à la main machette ou tu m'achètes ? Le tranchant c'est toujours mieux paraît-il pour la guimauve - ça fait plus d'effet .
Une information bien dosée est un mélange de croustillant - qui craque en bouche - et de mie - de la densité pour la satiété . Il semble qu'à beaucoup d'endroits le premier ait les faveurs . Ça croustille , ça croustille à max et les yeux tout émoustillés viennent lécher les croûtes des blessures du monde . Allez promis quelques passes de main - on regardera Arte - si on sait pas quoi faire d'autre
