vendredi 24 janvier 2014

Jean sans Carrière



L'écrivain pratiquant son autopsie , il n'est pas cette Formule 1 aux réglages diaboliques ou cet alambic aux saveurs inconnues .

Non , il est ce corps qui aura attendu qu'un toubib lui prescrive sérotonine matin midi et soir . Adieu l'écrivain .

Bienvenue aux aveux . De l'inquisition au KGB en passant par la télé-réalité ou l'autofiction - une sorte de flatulence qui parfume l'écriture .

Cette religion des aveux , cette tripaille à l'air , à laquelle Jean Carrière dans son livre   Les cendres de la gloire aura succombé .

Ce n'est pas le prix d'un Goncourt , c'est l'addition d'un repas , aussi surement que le vide d'un estomac attire la nourriture   , il attire l'écriture . 

Actrice

Que veux tu , c'est une actrice

Elle rêve de s'incarner 

L'écrivain en chien

Les écrivains des chiens , ils reniflent

Quelques phrases et savent à quoi s'en tenir 

Clientélisme

Ils prennent des gueules de vierges effarouchées et mugissent

Clientélisme !!! Clientélisme !!! Clientélisme !!!

Et quoi ?  Ils veulent qu'on votent pour eux ?