vendredi 27 mars 2020

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Dans l'abondance

Le manque omniprésent 

Pour Lolo Ferrari

J'ai toujours défendu la mémoire de Lolo Ferrari - elle naquit un jour d'éruption du chaudron auvergnat sous le signe de l'embrasement . Désignée représentante  de Gaïa elle arbora ses rotondités en moderne déesse - elle transforma son exubérance en   quintessence  d'une féminité . Il y a quelques jours paraissait dans un magazine supplément du journal Le Monde  - où il impossible de distinguer la publicité du reste  - un article d'un certain Yann Bouchez revenant sur sa trajectoire de comète . Il ne fallait de toute façon rien en attendre il est fidèle à leur esprit sec et tortueux  , accompagné de   morale en bandoulière . La hyène dactylographe s'en donne à coeur joie il souhaite partager ses passions tristes , il veut relire une époque avec ses oeillères et bien faire comprendre que le temps des amusements est terminé . Il baigne dans sa vase ne s'apercevant pas qu'elle est limon . Aux insinuations douteuses sur la toxicité du couple quelle forma avec Éric Vigne - si il faut interdire tous les attelages bancals il ne va pas en rester beaucoup - il mêle son dégoût de la chair il est bien le digne descendant d'Origène et de l'École d'Uriage .
De quoi donc est-elle coupable ? De ne pas ressembler à un cintre pour couturiers . Vraisemblablement aussi de n'avoir pas eut autant de succès que ses consoeurs Sabrina Salerno ou Samantha Fox . Elle aurait pût être notre Silvana Mangano - Russ Meyer en aurait fait une héroïne .
Je milite pour l'érection d'une statue de Lolo Ferrari place de Jaude . Qu'elle soit à équidistance de ces deux guerriers - Vercingétorix et Desaix - en bronze , pour apporter sa touche de douceur et d'érotisme . Les couples viendront faire des selfies et caresser ses seins qui se patineront en gage de future fertilité et les enfants entre leurs doigts lanceront aux cieux des trilles de rire  de contempler ces obus