C'est un recueil de textes assez disparate mais avec pour principe unificateur le constat d'une désolation à l'oeuvre . Le syndicat majoritaire des agriculteurs en fût l'artisan - le fossoyeur en chef . Mais il ne fût que l'intercesseur de leurs désirs . Les paupières du romantisme de la campagne , d'un champêtre , d'une communion avec la nature - lacérées en lambeaux et le sang coule dans les sillons .Ils y pataugent à pleines bottes . L'agriculture fût à la pointe de l'hyper-capitalisme transformant les sols en support/surface - faire beaucoup et toujours plus avec le moins de monde possible et la qualité la plus basse . Avant cela il fallut que le vivant soit déclaré l'ennemie de la production - qu'il lui soit asservi . Arracher les haies , éradiquer insectes et animaux tous nuisibles , remuer la terre en tous sens avec des labours à la 14/18 - aplanir tout . Il se dit que que seul la caresse de la main est tolérable . Partout où passe le capital libéré de toute entrave il fait disparaître le bocage d'abord celui des campagnes puis l'humain . Dans ces grandes plaines stériles ne reste , tourbillonnant que les vents mauvais .
