C'est une chanson qui attise le regret de la Prohibition - la vraie
Il n'est pas certain que la musique soit faite pour être jouée
Devant des assis - ne mangeant ni ne dansant - ou des stades
Ces lieux où il pouvait se passer quelque chose
Au travers l'épaisseur du smog senteur tabac rendant tout plus beau et mystérieux
Un orphéon en gigue ou une sirène qui chante
Elle dit que le ripoliné tente toujours d'assassiner la luxure et qu'elle gagne souvent
https://www.youtube.com/watch?v=6EA-MIYY1bg
Julien Gracq comparait l'écriture à un iceberg
Le tirant d'eau et les scintillements en graphies
L'implicite en dessous
Il est toujours tentant de modifier les proportions
Au risque de la compréhension
Les collisions en partage - le pogo pour les prolos toujours
Soutenir ceux qui se jettent
A mimer là au milieu Jean-Claude Van Damme sous acide
Jusqu'au dernier combat - hard corps
Le batteur à rythmique en mécanique de précision , bassiste et guitariste en cariatides indéboulonnables
Air à la Jagger - c'est bon il peut dételer Brendan Yates prend le flambeau
A la fin du concert oui c'est ça la terre promise de la réconciliation
Well done
Les nerfs en cordes de guitare et de basse
La peau tendue à même la batterie
Bouger les jambes et bras reliés aux ficelles d'un marionnettiste en transe
Pousser des hululements de toutes ces cordes vocales
C'est trop bon - eux aussi non jamais arrêtés et n'arrêteront jamais
Vous avez deviné The Sonics interprétant Strychnine
C'était donc cela
Ce talent là inspirer expirer
Dans le sac en boucle de l'air du temps
Pourquoi eux ? Personne ne sait - peut-être le nom
The Zombies et leur titre Time of the season
L'écouter aussi en boucle aussi - of course
Presser
Presser
Presser
Encore la pulpe
En extraire jusqu'à la dernière goutte
Occis occis occis occis occis
Ramasser l'écorce
On vous laisse le zeste
Le marchand des quatre saisons à ouvert boutique
A l'Arcimboldo
Actuellement en stock que des pensées hivernales
C'est beau
Trop beau
Cette rêverie technologique réalisée , dans les cieux des essaims de drones
Aussitôt commandé aussitôt arrivé
C'est beau , aussi beau que le manteau de la vierge du Puy-en-Velay
C'est donc cela la livraison - l'eschatologie de la marchandise enfin réalisée
En attendant
Ils traquent les hommes tels des insectes
Lestés d'explosifs - ils filment et délivrent la mort
En direct
Bras écartés du type qui lève assidûment
De la fonte en salle de sport
Tatouages des poignets aux épaules
Il marche
On dirait une mouette mazoutée
C'est sa place , sa place à lui
Dès qu'on lui emprunte il rentre dans des rages terribles
Il soulève en les tordant les essuies-glaces de la voiture fautive
Il grimpe et redescend les escaliers portant ses sacs poubelle qu'il déverse sur la carrosserie
Il s'est fâché avec tous ses voisins qui lassent de tourner dans ce quartier impossible à stationner s'était arrêtés pour décharger des courses ou récupérer les enfants
C'est sa place , sa place à lui . Il est handicapé il est le seul dans le quartier et c'est la seule place . Sa carte de stationnement en légion d'honneur du pare-brise
Le type est affalé sur le trottoir d'en ses mains son visage ensanglanté
La sirène des pompiers se fait entendre , il y a un attroupement . D***** explique à l'équipage de police qu'il a demandé au type de partir , le ton est monté et pour se défendre il l'a frappé
Le flic lui tapote gentiment le bras et lui dit
- En trois mois c'est le cinquième que vous envoyez au tapis . A ce rythme là , à force de les amocher vous allez avoir de la concurrence pour votre place
Après avoir épuisé le réel
Le capital tente de se dupliquer dans le numérique
Ils se rêvent réplicants
Longer la nuit les murs
Des entrepôts de logistique , de la grande distribution , des administrations , des entreprises diverses et variées
Oreilles aux aguets
C'est la nuit qu'il est le plus perceptible
Dans la silencieuse débarrassée des vrombissements des moteurs et de l'agitation
A chaque fois le même
Un bruit terrifiant de manducation
Enfoncé en toi
Dans ton regard
Le trou noir insondable de ta pupille
Autour la nitescence des galaxies
Je me souviens d'Émile Henriot sur sa stèle ces mots gravés en épitaphe
Un jour vous verrez mon visage
Sur cette place, entre les arbres,
Dans l'immobilité du marbre
Encore mêlé au paysage.
Le temps de la route passée
Qu'un regard me rende à la vie,
Hommes à venir, ma survie
Ne dépend que d'une pensée.
Helvétius dans - De l'homme
" Les livres originaux sont semés ça et là dans la nuit des temps comme les soleils dans les déserts de l'espace pour en éclaircir l'obscurité . Ces livres font époque dans l'histoire de l'esprit humain , et c'est de leurs principes qu'on s'élève à de nouvelles découvertes "
Boussole en main
Les arlequins et leurs yeux colorés
C'est donc cela qu'ils présentent en ultimes reliefs
Ce presque rien et c'est tout
Bon appétit !
Cette description là ou ailleurs , le même schème à l'oeuvre
Par où commencer , peu importe finalement ce n'est qu'un domino entraînant le prochain dans sa chute
Après tout ils étaient déjà habituées à tout faire le do it your self en globish - le démerdez vous en bon français
Prendre le chariot y mettre un jeton ou une pièce pour le libérer , le ramener pour la récupérer
Arpenter les rayonnages aux marchandises toujours mouvantes - une sorte d'escape game . Les mettre dans le chariot , les ressortir pour les mettre sur le tapis roulant , les remettre dans le chariot , ouvrir le coffre de sa voiture , les ressortir les poser dedans
Peser ses fruits et légumes une certaine idée neuve de la liberté
Pour ces courses le sac est devenu payant - il n'y pas de petites mesquineries . Ils annoncent déjà en se frottant les mains la fin des tickets de caisse - il n'y a pas petites économies
Désormais ils passent eux mêmes les articles en caisses en les " scannant " . Il se dit que certains crevards ont proposés à la Direction de venir faire la mise en rayons au petit matin en échange d'une remise de 5 %
Plus de boucher , plus de poissonnier que du préemballé . Plus de caissiers que des automates . Ah si ils viennent d'embaucher des vigiles , on sait jamais les gens sont pas toujours honnêtes livrés à eux-mêmes . Passage d'une société de services à celles des sévices
N'oubliez pas de télécharger l'appli et de faire un de ces jeux aux bornes qui peut vous faire gagner le droit de recevoir nos promos et vous fourguer enfin du tangible - de l'espoir . Après tout la Stasi disposait de moins d'informations sur les quidams
Avènement des Sans-contact que partager quand il n'y a plus rien ? Ce fût la floraison des affiches telles que cent fleurs s'épanouissent - incitant à utiliser massivement les moyens de paiement numérique . Plus rien à compter , plus rien à convoyer , plus rien à rendre - on devine à travers les nuées qu'il est là l'enjeu , oui juste là , la disparition de l'Espèce
Puisse qu'il faut nommer
Y compris ce qui cherche à ne pas être
Il est possible que cette période débutant du côté de Pompidou
Soit pour les villes celle de l'art Decaux
C'est étrangement une tournure qui fait florès et sourire en coin depuis bientôt 3 ans
Elle accompagne toute occasion
Il suffit de rajouter après une formule de politesse pour la rendre plus oecuménique - à tous
Merci à tous
Bonjour ou salut à tous
A tous , à tous , à tous en étrange écho me direz-vous
N'oublions pas de souhaiter dans la foulée - Meilleurs voeux à tous
