De la vallée du Grand Rift à celle nommée Silicon - une épopée . Tout est là sous nos yeux telle la lettre volée le silicone en hommage à l'artificialité . On connait bien au pays des volcans nous avions Lolo Ferrari .
C'est de bien fines analyses mâtinées de dialectique marxiste que nous délivre Anthony Galluzzo dans son livre intitulé - Le mythe de l'entrepreneur - Défaire l'imaginaire de la Silicon Valley . Ce n'est finalement que l'histoire des Habits neufs . D'Andrew Carnegie en passant par Henri Ford jusqu'à Steve Jobs ou Elon Musk - des têtes de gondole . Bourdieu expliquait déjà que le patron qui fait le malin , est moins exportable dans un autre champ que sa marchandise . Name dropping - j'étais très déçu de ne pas trouver la figure de Bernard Tapie - il en fût une sacrée incarnation ce coquin de bateleur .
Dans les couches sociales vivant leurs propres vies - se mouvant très doucement de telles figures font l'effet de particules les traversant . On peut bien sur les trouver prévisibles , banales ,génériques , expliquer par le milieu - ce qu'il fait . C'est dans tous les domaines - c'est le jeu - des milliards de noms passent et trépassent - peu laissent de traces .
Ce capital qui carbure à l'automatisation et aux délocalisations à tout évincé pour ne garder que la fiction . .Il fourgue sa came par les écrans - les yeux rougis de trop les regarder tels des lapins ayant chopés la myxomatose - alors oui la Silicon Valley est le paradis . Le paradis de la cuniculture
