Cette ensorceleuse trente ans de compagnonnage est Nik est là quelle soit en beauté ou dévastée - la Nouvelle-Orléans . Chercher son âme là où souvent elle naît , là où elle gît - dans les bas-fonds . Arpenter et rencontrer ce rap , ce son local - le bounce - en cri primal . Il cherche la vérité de la ville et pourquoi ne pas devenir producteur , porter sa voix au-delà de la Louisiane . Parier sur la bonne casaque , le premier Choppa à le bon physique le bon flow mais il ne tient pas le galop dès les premiers succès , dès les premiers billets sa rage s'éteint , moteur hs . Le deuxième a peut-être un truc mais il s'embourbe dans ses propres filets . Avec la troisième après un tour de piste ils s'embrouillent . Avec le quatrième ... Et Nik veut de la bounce avec du blues , avec de la poésie , avec toutes les tripes fumantes et grouillantes de cette putain de ville , et non cela ne lui convient pas et ça non plus . Alors il abandonne tous ces chevaux , c'est Nik le tricard et il l'écrit - 367 pages à la Nik Cohn , clic-clac , le style qui sonne juste , juste sa peau et son âme comme il dit , abandonnées les fioritures des précédents opus des passements de main à la critique de rock . Ultime trick cette voix tant cherchée pour incarner la Nouvelle-Orléans - cette voix c'est lui .
mercredi 6 avril 2016
lundi 4 avril 2016
Requiem
Il n'y eut pas fleuves de larmes
De longues désolations
Ils furent tous tués
Et personne pour les pleurer
De longues désolations
Ils furent tous tués
Et personne pour les pleurer
dimanche 3 avril 2016
Mugir ces féroces
En passant du côté du stade de rugby Marcel Michelin à Clermont-ferrand les soirs de match , il est possible d'entendre le plus grand troupeau d'Auvergne - 18000 têtes beuglant asmeuhh , assmmeuh , assmmeuhh , meuh , meuh , meuh
samedi 2 avril 2016
mercredi 30 mars 2016
C'était un mauvais jour
Il circulait à bord d'une voiture volée quelques jours auparavant . Discrète mais avec des chevaux sous le capot comme il les a toujours affectionné . Sur cette route de campagne , coude à la portière et nez au vent il se prélassait , d'un stop trente mètres devant lui jaillit une voiture . Par réflexe il envoya quelques coups de klaxon et d'appels de phare - on n'est pas bandit et bon citoyen ce n'est pas une raison pour avoir faillit se faire couper en deux . Le type devant baissa sa vitre et lui fit un beau majeur , bien en l'air . Coup de sang il commence à le doubler et lui fait signe de s'arrêter pour une explication de texte . Il y a là une petite aire de stationnement en bord de route , les deux voitures s'immobilisent , ils posent pied à terre . Celui qui vient vers lui et un nerveux , regard haineux et muscles gonflés - une tronche de type à avoir pratiqué de la boxe thaïe - il se dirige vers lui bien décider à en découdre , l'invective à la bouche . Il avait attrapé avant de sortir le pouchka toujours à portée de main dans la boîte à gants . Une balle dans le genou gauche stoppa le type , il approcha le canon de sa tête , le type se mit à beugler
-Non , non , non , non , fais pas ça
Fais pas ça ma femme et enceinte , j'ai deux autres enfants et mon père est à l'hôpital ...
Il lui logea une balle dans l'autre genou , le droit
- Comme ça tu auras le temps de t'occuper d'eux
Il grimpa dans sa voiture et repartit en sifflotant
-Non , non , non , non , fais pas ça
Fais pas ça ma femme et enceinte , j'ai deux autres enfants et mon père est à l'hôpital ...
Il lui logea une balle dans l'autre genou , le droit
- Comme ça tu auras le temps de t'occuper d'eux
Il grimpa dans sa voiture et repartit en sifflotant
lundi 28 mars 2016
dimanche 27 mars 2016
Rien dans les poches tout est ailleurs
Plaquette de 55 - pages encrées - ou comment le terrorisme que la menace soit réelle , inventée ou fantasmée est le meilleur allié pour justifié l'existence de ce type d'État . Un ponte du renseignement déclamant " votre sécurité c'est moi , votre liberté c'est moi " - page 45 .
La résille en impératrice s'occupant de ses sujets et d'ailleurs
Avez vous à cacher quelque chose à vos amis ?
Avez vous à cacher quelque chose à l'État ?
Avez vous à cacher quelque chose à vos voisins ?
Avez vous à cacher quelque chose à votre famille ?
Avez vous à vous cacher quelque chose ?
Il faut que je réfléchisse si vous voulez bien d'abord baissez cette aveuglante lumière blanche de type phare aux normes européennes .
Ce court texte s'insurge avec raison sur la disparition totale du politique devant le monde du renseignement . Médor au pied .Comment refuser le Bien ? Qui connait encore son député ?
Il faut aussi saluer la fulgurante intuition de Jacques Follorou en conclusion de ce texte paru en octobre 2014
- Le fossé entre le risque imaginé par les populations et sa réalité a rarement été aussi grand . Ni le territoire américain , no les îles britanniques , ni le sol français n'ont semble-t-il à craindre d'une attaque de djihadistes . L'ensemble des chefs du renseignement le savent .
Temps de lecture 25 minutes - café compris
La résille en impératrice s'occupant de ses sujets et d'ailleurs
Avez vous à cacher quelque chose à vos amis ?
Avez vous à cacher quelque chose à l'État ?
Avez vous à cacher quelque chose à vos voisins ?
Avez vous à cacher quelque chose à votre famille ?
Avez vous à vous cacher quelque chose ?
Il faut que je réfléchisse si vous voulez bien d'abord baissez cette aveuglante lumière blanche de type phare aux normes européennes .
Ce court texte s'insurge avec raison sur la disparition totale du politique devant le monde du renseignement . Médor au pied .Comment refuser le Bien ? Qui connait encore son député ?
Il faut aussi saluer la fulgurante intuition de Jacques Follorou en conclusion de ce texte paru en octobre 2014
- Le fossé entre le risque imaginé par les populations et sa réalité a rarement été aussi grand . Ni le territoire américain , no les îles britanniques , ni le sol français n'ont semble-t-il à craindre d'une attaque de djihadistes . L'ensemble des chefs du renseignement le savent .
Temps de lecture 25 minutes - café compris
samedi 26 mars 2016
Apesanteur
L'apesanteur sociale ou le hors-sol sont deux tentatives de s'affranchir des contraintes du réel
mercredi 23 mars 2016
A la Opalka
Une silhouette au milieu de tant , qu'on capte du coin de l'oeil , vaguement familière . Qu'on croise . Tiens il porte des sacs il a dut faire ses courses , tiens il y a de la lumière chez lui , tiens il promène son chien , tiens sa voiture n'a pas bougé depuis quelques jours , tiens , tiens , tiens que je me dépêche je vais être à la bourre . Les volets restent clos , la maison reste inhabitée , je ne connais même pas son nom , d'ailleurs quelle importance c'est juste une pointe de curiosité pour ce qu'on croit familier . A t-il déménagé , vendu ou loué ? Est-il malade ou décédé ? Et d'ailleurs que faisait-il ? Il a disparu englouti dans la nuit de sa vie .
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