944

Je me souviens du salarié Lindsay Owen-Jones 

943

Cinq griffures sur ta fesse gauche

La patte de l'écrivain 

942

Il dit en riant

Qu'il faut boire uniquement les jours où il n'y a aucune raison

De le faire 

Coup de barre

Elle va bientôt tomber la Grande Muraille

A la place de ces immeubles

Il y aura le ciel bleu

Obscurci par la poussière de sa destruction

D'autres histoires , d'autres constructions , d'autres habitants

Elle retombe en couche de talc pour sécher larmes

Le souffle des vents de l'oubli

La dispersera 

Nombril fripé

La plus jolie fille que porte la Terre

Se trouvera toujours un défaut

Mais peut-être qu'il est son charme 

De zéro à

Le flow à même la peau

Les rimes en étoffes des héros

Du jour là

Pour aller plus haut

Mes chiffres ne sont pas faux

Ils font plus que zéro 

Les Insus Portables

Après les avoir gardé au frais toute la journée

18  c'est l'heure du repas

Donner becquée aux moineaux et aux éperviers fatigués

18.30 les monter dans les chambres

Il a fait chaud , si chaud , la Préf en a suée dans son froc

Elle a téléphoné à toute les maisons de retraite pour passer consignes

Avant de les coucher

Il faut arroser les vieux et les plantes vertes 

Affûtage

Tu as posé le stylo

Sur le papier et tu l'as transpercé

Tu as posé ta main sur ton bras

Et tu t'es coupés les veines 

Multiple

Ces histoires de dieux

Ces polythéismes devenus (i)mages  

Douce nuit

Le romancier va dormir , il est fatigué

D'avoir porté en lui , toute une humanité 

Ailleurs , ailleurs

Dans la poche ou à la main

Des lignes de fuite portatives 

941

La voiture en division de l'électroménager