C'est une nuit venteuse et noire il cherche dans ses poches son téléphone pour s'éclairer - ne le trouve pas mais dégotte une boîte d'allumettes . Il en craque une
- Ah ah elle éclaire un chemin humm cette bonne odeur de soufre - ouais trouver la voie pénale
Un coup de vent l'éteint , il en craque une autre
- Humm cette bonne odeur de soufre , ouais trop fort défendre les crânes rasés et les touffe-touffe
Une bourrasque l'éteint en allumer une autre
- Dans les narines ce soufre l'odeur des hétaïres des prétoires - c'est bon . La nuit est moins sombre ainsi .
Une légère brise l'éteint
- Ah ah il en allume une autre avec joie . Une phrase lui revient en mémoire il ne se souvient pas pourquoi , une de Lichtenberg " Il est presque impossible de porter le flambeau de la vérité dans une foule sans roussir une barbe " . Oui étrange qu'il se dit tâtant dans la poche de sa gabardine pour se rassurer le livre qu'il vient de commettre intitulé - Voyages d'un avocat au pays des infréquentables
Le zéphyr mutin la mouche elle aussi
- Ah c'est la dernière , il l'approche de la boîte y figure une inscription qu'il n'avait pas remarqué - allumettes désoufrées . C'est pas grave qu'il se dit en avant pour le prochain dossier . Il s'en va cheminant dans la nuit en chantonnant - Si tu ne viens pas à Gardères , Gardères ira à toi !
Soudain un doute l'étreint et si seul le vent lui porte cette odeur ?