Porfirio Rubirosa avait épousé la fille du dictateur de Saint-Domingue - Rafael Trujillo , après en avoir divorcé il devint son porte-chibre . D'ambassade en embrassade , il colora blanc là où l'île était rouge . Bras d'actrices et bras de riches héritières toujours moches -malédiction - remenber Marcel Duchamp - Il ne fût pas un théoricien mais le praticien d'une branche de la Couchologie . Dernier tir pour bouquet final finir au volant d'une Ferrari - au bois de Boulogne - pirouette de dandy . Et Didier Schuller ? Satisfecit il s'en sort bien il tient la plume aussi bien que les comptes .
C'est un livre aux tournures étranges - surement la traduction - aussi étrange que la polarisation du jeu politique de l'époque . Le communisme avait ses milliardaires en (F)rance un Jean-Baptiste Doumeng , en Italie il y avait Giangiacomo Feltrinelli héritier d'une lignée industrielle . Le PCI après-guerre avant de s'en éloigner et devenir insoumis - cette façon de ne s'inscrire en rien et de trouver du sens et du romanesque . C'étaient les mots et les paroles - éditeur de son métier - qui gonflaient leurs voiles et c'était tout le Gazogène qui se dilatait à l'hélium de l'idéologie - étrange , étrange époque . C'est le livre d'un fils qui observe son père souhaitant oeuvrer pour un monde meilleur - un monde du lendemain - et qui entré en " clandestinité " n'est jamais là pour le prendre dans ses bras . C'est sa mort - victime de sa propre bombe qui devait mettre à terre un pylône à haute-tension - qui est annonciatrice du règne du signe et sa compagne la Fée électricité . Pas besoin de fer à béton sur des caténaires il avait deviné que le jeu était ailleurs - et c'est ainsi que Feltrinelli est grand et si ZeroZeroZero de Saviano pouvait être traduit - cher Carlo Feltrinelli - il le serait encore plus .