mardi 10 mars 2015

Mystère

Cela resta un mystère , et le demeure

Il n'a jamais souhaité l'éventer

Connaissant ce qu'il en resterait à l'avance 

Cogitations

Il prit le problème d'une main , puis de l'autre

Le regarda de gauche , de droite , de dessus , de dessous

Le soupesa encore

Le regarda d'un peu plus près , d'un peu plus loin

Cogitations intenses

Il y avaient deux choix , soit un aphorisme lapidaire , soit un traité en douze tomes ne cernant que les yeux

Il le reposa et décida de ne rien en faire 

Pêche

Au fond du lit  de l'Allier

Il posa ses casiers

Il prit des chevesnes

Rien qu'eux 

605 ( rides du lion )

Ce botox insufflé aux lèvres de la réalité

Peut-être ce qu'on nomme poésie 

Esprit de l'escalier

Il lui fit dévaler l'escalier

A coups de pieds

Une heure après elle se releva radieuse

Enfin un homme avec qui se projeter  

dimanche 8 mars 2015

604

Le donne à voir siphonné

Restent les ectoplasmes 

samedi 7 mars 2015

Cassez sa plume

Rageur  il jette sa plume aux oubliettes

Plus envie d'écrire

Aujourd'hui

Peut-être demain 

Certains jeux

Ils jouent à des jeux d'adultes et l'ont oublié

Il joue à des jeux d'enfants et l'a toujours su 

Ce goût là

Ils ont le goût du sang

Ils ont le goût de l'argent à pleine bouche

Dents teintées rouge

Alvéoles des poumons remplies

Estomac aussi

vendredi 6 mars 2015

Vous Tu

Ils disent ou croient lire Vous

Mais de ces marges d'où ils naissent

Il n'y a que le Tu 

Coup par coup

Ce fût

Bisou-bisou , bisou-bisou , bisou-bisou

Puis

Pilou-pilou , pilou-pilou , pilou-pilou

Et enfin

Grisou-grisou , grisou-grisou , grisou-grisou 

jeudi 5 mars 2015

Ode toi que je m'y mette



Le demi-monde sous le Second Empire sous-titré souvenirs d'un sybarite

Prononcer sybarite et la salive monte à la bouche , délicatement posée sur l'avant-bras , la douce main de l'antiquité

Albert de Maugny dit Zed et son écriture de sous-vêtements vaporeuse et de résille . Ce tact à la française où il est est difficile à deviner si les arabesques occultent la densité ou si il n'y a quelles . Pour avoir passé quelques nuits en sa compagnie j'ai bien une petite idée ... allez savoir ...

Ces saveurs dont il ne reste qu'un prénom , un nom , parfois un surnom elles furent la chair de l'époque - des horizontales , que veux tu qu'une verticalité à potences y comprenne .

La Molder " un fond pouvant se soutenir quarante-huit heures de suite sans débrider

Juliette Drake " ses moyens de séduction , son talent professionnel dépassait ce qu'il est possible de rêver ; ils allaient même au-devant des aspirations - la plus fertile et la plus vagabonde "

Jeanne la folle " Etait-elle jolie ? Pas précisément . Mais séduisante , mais voluptueuse ; mais enveloppante , ensorceleuse , amoureuse  ,accapareuse , excitante , assurément oui . De plus extraordinairement collante . Jamais pareil crampon n'a circulé sur le turf "

Jeanne Desroches " J'ai vu de très vigoureux gaillards sortir d'un entretien nocturne avec elle complètement épuisé "

Il faut savoir résister à toutes les citer , aux motivations si diverses , au  fond commun
De ces draps aux odeurs de stupre qui ne font plus que flotter sur des formes

Des bas-fonds jusqu'au sommet à la Marguerite Bellanger , une irrigation

Cette façon de parler la langue des autres , cette anglomanie qui est revenue sous une autre forme , embrassant tout le corps social - de high-life , à fashionable , , à clubmen en passant par lovelace ...

Des cocodès amateurs de cocottes qui firent chanter toute une société . Et ces tranches en gardent une sonorité pleine