Maxime Brunerie et son coup de pétoire à effaroucher les pigeons du Luxembourg . Jacques Chirac a continué à saluer la foule c'était pas du Kennedy . Puis plus rien si ce n'est le soufflet de Damien Tarel donné avec non pas en portant un masque d'escrime pour inciter au duel mais un de ceux qui faisaient ressembler la population à du personnel soignant . Ce n'est pas que des milliers ne l'auraient pas soutenu ce bras vengeur voir amplifié mais là la tête serait devenue une vis - le vice perpétuel . Pour de la tentative sérieuse il faut des périodes de fortes tensions - quand les rancœurs s'exacerbent . La décolonisation par exemple et toute une population forcée de partir , de tout abandonner . Pour l'O.A.S c'était la Grande Zohra , Charles de Gaulle ressemble beaucoup à Louis-Philippe - beaucoup de tentatives et pas de réussite . De la maladresse et de la baraka pour l'attentat du Petit-Clamart en 1962 les balles ne passèrent pas loin et Jean Bastien-Thiry en paratonnerre fût fusillé . Je me souviens d'un des protagonistes Louis Honorat de Condé dans sa librairie de livres anciens à Vichy - écoutant de la musique classique tout en écrivant des poèmes . Un air si apaisé , battant la mesure discrètement du pied droit , la quiétude même , mais quand un dignitaire du Front National passait dans le coin , en gardien des clés de l'appartement du Maréchal Pétain , il lui faisait faire la visite . Aucun reniement il continue à remeubler l'appartement . Mais revenons à Louis Bergeron et cette courte biographie écrite par Jean-Michel Miel . Est-il ou non l'auteur d'une tentative d'assassinat de Louis-Philippe ? C'est tout le suspense que je vous laisse découvrir
1789 , 1830 , 1848 , 1871 en autant de secousses , du sang partout la République aux forceps de l'Histoire et des dizaines de milliers d'autres trucidés - tirés comme des lapins par la troupe . Couper une tête de l'hydre royal puis une autre , puis une autre , jusqu'à que plus une ne repousse . Tourner ces pages ensanglantées et ruisselantes à la recherche de noms . Ceux qui émergent sont la pointe effilée , ceux qui dans un geste insensé tentèrent d'y mettre fin . De mettre fin à la fiction que les forces sociales puissent converger en un homme . C'est peut-être cela la démocratie cette tentative forcément insatisfaisante d'y remédier et d'élaborer au doigt mouillé des solutions . L'Histoire écrite toujours par les vainqueurs et les indifférents . Le gong de la renommée ne vibre plus pour Louis Alibaud il rate sa cible , Louis-Philippe en 1836 - il termine guillotiné en prononçant ces mots " Français je meurs pour la liberté " . Marius Darmès en 1840 dont l'arme explose dans ses mains - exécuté aussi . Pierre Lecomte en 1846 garde forestier qui avait l'habitude d'autres gibiers , tire à côté - décapité aussi . Peu de mémoriel autour de ces hommes en écume des vagues pourtant ils ont payés de leurs vie leurs convictions . Ils étaient fantassins enivrés d'une idée de la liberté . Personne ne semble savoir pourquoi Thomas Matthew Crooks a tenté de dézinguer Donald Trump peut-être par goût du ball-trap . Il y a un autre point commun entre Louis Bergeron et Damien Tarel - c'est l'art de la gifle . Dans les querelles de plumes qui sont plus douces il est offensé par Émile de Girardin le fameux patron de presse . Louis Bergeron lui propose un duel mais Girardin décline . Il décide de lui tirer une torgnole d'anthologie en allant la lui délivrer dans sa loge d'opéra . Bim trois ans de prison , il n'y a pas à dire dans ces périodes tout était exagéré . Je vous souhaite une bonne lecture