Des cris dans la nuit
Des cris dans la journée
La lourde écluse de la modernité vient de se refermer - Jean Rouaud tambourine de toutes ses forces en la maudissant et ses coups forment des sons puis des mots et enfin son livre - L'avenir des simples
La nef continue jusqu'à la prochaine écluse , à son bord les plaisanciers dernier iphone en mains mitraillent les champs que dévastent des nuées d'entrepreneurs tels des criquets pèlerins . Ceux qui ne veulent pas suivre la numérisation , la dématérialisation , l'automatisation de tout , la dernière technique indispensable sont débarqués . En avant , en avant , ils chevauchent la flèche de leur temps - jusqu'à la prochaine écluse
Nager , nager , les masses de capitaux en nouveau fleuve des m(ass)es . Des paquebots et des radeaux de survie se croisent en s'ignorant . Il faut que l'expérience soit fluide pour être en accord aux flux - plus de prise de carre que du parabolique . Le pulsionnel est devenu l'économie et ses wagons aussi - le politique , l'information ... Les Mêmes en tiercé gagnant - premier cheval de Troie , second cheval de Troie , troisième cheval de Troie
L'anthropophagie en reine , à un moment ne reste plus que l'ossature à bouffer et les fictions pour les autres . Jean Rouaud de sa barque lance ses anathèmes et il rigole - il est végétarien . Il cuisine mais sans trop de sauce autrement il pourrait écrire que les émulsions d'huile et autres ne fonctionnent que tant qu'il y a du mouvement .
La contemption peut-être une pratique du squash à balles en caoutchouc ou pas
Et nous où étions nous ?
Sur les chemins de halage à danser le sirtaki
Drôle d'idée me diriez-vous . Oui c'est vrai mais amusante