vendredi 31 mai 2013

Paradoxe festif

Le paradoxe de la fête , non mit en exergue par Philippe Muray , est qu'elle est  par essence la consumation des raretés , que ce soit le temps ou des mets , des vins réservés à cet usage . Des étincelles au coeur du quotidien . Quand il y a l'abondance - société de loisirs et marchandises à profusion , elle cesse d'être cette acmé - elle devient une vague obligation où des visages gris tentent de trouver quelques couleurs .

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