Il n'en restera qu'un , il n'en reste qu'un - Georges - Georges Dubouchet .
Au sommet de son phare posé sur le socle de son Atlantide il est le guetteur des temps passés .
Au milieu des flots , du flot intarissable des ses paroles , de ses écrits , habité de milliers de voix , des voix de ce peuple disparu dont il est l'élu autoproclamé . En mission sur sa fidèle mule Citroën il charge les moulins ceux à eau , ceux à vent , ceux à paroles .
Dans la bibliothèque de l'honnête homme ce Du meuble de style au mobilier usuel populaire du Massif Central est un indispensable , un monument qui ne sera vraisemblablement pas réédité . Un millier de pages pour des centaines d'objets , quand la main avait une présence tangible . Quand la main savait créer un objet, un outil pour une fonction précise sans l'aide du marché . Quand une esthétique d'un pays à l'autre était reconnaissable entre toutes et avait son propre barycentre . La main qui savait incorporer un bout d'âme dans ce bout de bois ou de ferraille .
Il y a du David Livingstone en Georges Dubouchet , il y avait de l'Afrique en cette ruralité pétrie
d'ingéniosité .
Si vous arrivez à mettre la main dessus un précédent opus intitulé le Musée des campagnes vaut le détour et son Les fées aux doigts magiques vaut le crochet
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