mercredi 5 février 2020

La nuit il y a du bleu dans le ciel aussi




Des meurtres , des braquages , des vols ,  des trafics divers et variés pour tous les égouts et couleurs . Pauline Guéna s'est immergée dans le quotidien de la police judiciaire parisienne - le résultat est  intitulé 18.3 - un condensé de pâte humaine a laquelle elle a rajouté  sa levure - un livre de pâte brisée
Le romanesque à l'oeuvre teinté ébène dans les méandres du périmètre . C'est rassurant c'est que l'écrit apporte le nuancier que l'(i)mage ne porte pas souvent .
Cette police croquée à la loupe grossissante ne démérite pas - elle semble constituée de types qui s'efforce de retrouver une vérité - celle de l'affaire du jour et bientôt la suivante . Des chiens truffiers qui détectent sang , sueur et stups .
En quelque sorte travailler à la P.J c'est faire du cluedo son métier
Temps de lecture - parfait pour un Massilia/Panam 

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