Éric Sadin est de retour avec un nouvel opus encore plus affûté que son précédent . Dans la nuit de sa vie , au milieu du bruit il pousse son cri .
Pour mégaphone ses analyses , pour cible l'intelligence artificielle qu'il décrit en anti-humanisme absolu - une sorte de robotisation des esprits .
C'est l'histoire du side-car le passager lorgne le pilote , mais bon finalement ça permet de regarder la route .
Toutes ces problématiques qu'il est possible de trouver sous d'autres plumes ou dans l'espace public paraît-il - il y apporte sa french touch , son radicalisme boy-scout .
Mais il manque son constitutif de ce qui peut-être défini comme une pensé d'ingénieurs - ils étaient exécutants les voilà aux manettes . L'intelligence artificielle est leur Vel Satis , leur Multipla , elle est leur vision du monde tentant de s'imposer à toutes les autres . Elle est leur véhicule . Elle est la voix de l'Ossature
L'I.A , l'I.A , il ya , il y a ainsi débute les contes pour les enfants
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