jeudi 13 novembre 2025

Un chemin

 Crois Crois Crois Crois Crois Crois 

 Crois Crois Crois Crois Crois Crois 

 Crois Crois Crois Crois Crois Crois 

 Crois Crois Crois Crois Crois Crois 

 Crois Crois Crois Crois Crois Crois 

Croissance Croissance Croissance 

Croissance Croissance Croissance

Croissance Croissance Croissance

Croissance Croissance Croissance

Croissance Croissance Croissance

Croâ Croâ Croâ Croâ Croâ Croâ 

Croooââââ Crooooâââââ Crooââ

Croooooooooooâââââââââââââââ 

Croooooooooooâââââââââââââââ 

Croooooooooooâââââââââââââââ 

Croix 

 

 

 

lundi 10 novembre 2025

Conversation ...

 - Chère et douce amie pour vous répondre 

  Non ce n'est pas plus important que cela , ni mon intervention 

c'était uniquement pour le plaisir de l'interjection

où chacun désormais résume sa pensée et le monde 

en une phrase définitive - rien de plus rien de moins  

Chaque jour dans ce pays 70 millions d'estomacs à remplir 

3 millions d'animaux à occire 

Des chiffres  qui donnent le vertige et demain cela recommencera 

La production de masse c'est pas bien chouette à regarder 

Mais je crois pas une seconde à ce discours assimilant un quelconque patriarcat 

et la consommation de viande 

D'ailleurs ce n'est pas que l'homme blanc soit coupable de tous les maux 

C'est uniquement que ceux qui tiennent ce type de discours rêvent de disparaitre  

 Il semble plutôt que nous soyons omnivores ensuite libre à chacun 

de positionner le curseur là où il le souhaite 

Du beaucoup au raisonnable au pas du tout  - de viandard à végétarien pour le dire autrement 

Certains à marteler leurs arguments les font exister dans le débat public

Ce n'est pas le bruit du charivari qui est véracité 

Un exemple amusant ce terme de " féminicide " qu'ils tentent d'imposer 

On peut aussi considérer qu'une centaine de victimes chaque année 

pour des millions de couples - reste un  ratio étonnamment  faible !

Voilà ces quelques phrases pour tenter d'apporter de la densité à nos échanges  

 

 

 

vendredi 7 novembre 2025

Dans le cœur des feuilles - des couleurs



  Feuilles d'automne de Philippe Robert un livre de saison lu tel un haïku . C'est un cheminement la découverte d'un livre - telle une rencontre . Sera t-elle à hauteur des espérances de  ce visage / couverture ? Des espoirs voguent sur l'imaginaire des jours - parfois ils s'incarnent . Les livres en capsules  temporelles  ils embarquent une époque , une histoire , une esthétique , un style - de la création . Ils attendent  leur Magellan , leur Marco Polo , leur Pierre Savorgnan de Brazza ,  posés sur des rayonnages ou laissés dans des cartons . Certains ont beaucoup de visiteurs , d'autres très peu ou pas du tout - abandonnés dans un recoin de l'oublieuse mémoire collective . Un livre tel un mot de passe donnant accès à un univers . Il y a en chaque lecteur tournant des pages un explorateur à l'œuvre 

Cela vaut-il le coup de trouver l'édition originale ? Parfois oui , parfois non , pour un imprimé il y a toujours un supplément d'âme mais le texte reste identique . Si le livre a une dédicace de l'auteur il semble anobli , c'est le lire doublement en sa compagnie . Pour des dessins , des tableaux , des sculptures , des photos , il n'est pas toujours facile de trouver les œuvres originales - les multiples font très bien l'affaire .  La première mouture du livre de Philippe Robert date  de 1909 , elle se trouve mais c'est un investissement . Il apparait plus raisonnable de trouver une édition postérieure  pour faire connaissance . Celle-ci est fort bien réalisée par le musée Neuhauss avec une amusante postface du fils de l'illustrateur Marc Robert qui dit en litote que la première édition très élaborée n'a guère enrichie la famille et que reliée en peau de buffle elle a nécessité de décimer un troupeau  . Elle permet de découvrir des planches japonisantes et un texte en hommage aux modestes arts décoratifs . Un livre tel un secret se révélant page après page  - oui certaines éclaboussent en couleurs - les magnificences automnales bien présentes . Ces planches réchauffent le cœur et les yeux - mission accomplie de l'artiste . Il se dit qu'à la fin des temps , pendant des millions d'années , les rougeoiements du soleil seront identiques . En attendant sortons dans les bois pour les admirer  . Il se dit tellement de choses . A bientôt pour de nouvelles aventures et lectures 

 


 

 


 

 

 

 

mercredi 5 novembre 2025

Toi et moi

 Il dit en riant

- Tu es rivière 

Tel un saumon 

Remonter encore une fois 

Entre tes cuisses / berges

Comme ça  

En nageant 

Oui juste comme ça 

Le reste je ne peux pas l'écrire

Tu sais bien

C'est un secret entre toi et moi  

mardi 4 novembre 2025

Une rencontre

 Vertical

Verticale  

Verticale 

Vertical

Verticale / Vertical

Vertical / Verticale 

Horizontal / Verticale 

Horizontale / Vertical  

Horizontal / Horizontale 

Horizontale / Horizontal

Verticale /Vertical

Vertical / Verticale  

Verticale

Vertical  

 

dimanche 2 novembre 2025

Première ligne


 

 

 Attendre des heures en station , à l'aéroport ou à la gare - une pratique du zazen en action . Circuler dans le pulsionnel motorisé en compagnie de milliers d'autres - impassible de l'eau coule sur la carrosserie  . Un passager grimpe à bord - il sort de quelque part pour aller ailleurs . De la ville en frénésie ou apaisée - plein et creux de ses courbes  à arpenter . En première ligne toujours pour celui qui arrive ou qui repart - le taxi c'est de l'infanterie . Posté derrière la tranchée de son volant le bitume noir et les bandes blanches pour terrain de jeu . Les feux et les enseignes de la ville illuminée pour sunlights . Ah ! Une bulle poétique mais tout à coup des turbulences massives qui viennent la brimbaler en tous sens . Que se passe-t-il ?  C'est les flux venteux de plus en plus violents - eux à s'accrocher , cela ne devait pas durer . D'abord le fameux cheval de Troie du numérique puis la balle dans le dos - spécialité étatique . D'un métier qui a toujours fait l'accordéon de la régulation - la distendre à max . Autoriser la concurrence sauvage celle des vtc . Il ne faut pas - non surtout pas - quand dehors des multinationales des individus puissent posséder une parcelle de capital et une capacité de résistance . Leurs bouches onctueuses ne veulent pas se blesser à prononcer certains mots . Alors ils emploient des néologismes - tel ubérisation - là  où il n'y a qu'une prolétarisation généralisée de la société . Depuis la loi de Le Chapelier rien de nouveau - une continuité à l'œuvre  

 Il existe encore de la considération pour l'infanterie - son courage , son expertise , son maniement des armes -  jusqu'au jour où elle est remplacée par la piétaille . Il est là le but de la manœuvre . Le capital  avance au son du  clairon de ses intentions . Une telle puissance et tant de servants qu'il n'a plus rien à  masquer . C'est l'économie affranchie liquidant les koulaks et envoyant au goulag ceux qui ne veulent pas la suivre . Une machine de guerre broyant tout sur son passage . Une puissance de feu inégalée - jamais dans l'histoire de toute l'Humanité autant d'argent n'a cherché à s'employer . Mais voyons voir revenons au livre de Nicolas Rousselet le fils d'André dont j'avais chroniqué le livre intitulé À mi-parcours en début d'année . Celui-ci est titré  - G7 une course à travers les siècles - il est imprimé en Lettonie et les images l'accompagnant  sont générées par " intelligence artificielle " - tout un programme . Existe-t-il des prédateurs plus sympathiques que d'autres ? C'est pas impossible quand ils sont moins sanguinaires ou gourmands - une question de mesure en quelque sorte . Quand ils se conforment à quelques règles de bienséance . C'est l'équivalent du judo au MMA récemment autorisé en France  . Il y a déjà tant et tant d'influenceurs qui meurent en direct . Alors à côté les prémices à la Loft Story de la gnognotte pour enfants  . Il se dit que la prochaine étape pour rendre plus tangible tout cela - sera une compétition de roulette russe . Avec naturellement un gros lot pour le survivant . Il se dit tellement de choses . Je vous souhaite de bonnes lectures , à bientôt pour de nouvelles aventures