Des recettes aussi consistantes que de l'idéologie - à côté il est paraît possible de manger un aligot ou une truffade et de courir le 110 m haies une main dans le dos - le tout heureusement allégé par l'humour de Wladimir et Olga Kaminer auteurs de ce livre La Cuisine totalitaire . Des bayadères , des danseuses du ventre et un orchestre ça ou rien d'ailleurs c'est ce qu'il disent dans l'incipit -" Les russes ne vont pas au restaurant pour manger ou boire , ils peuvent aussi bien le faire chez eux . Ils sortent pour faire la fête ."
Ce qui semble changer de nos contrées où les dîneurs viennent communier dans l'esthétique et la manger tout en juxtaposant leur ennui poli . Des sortes d'églises laïques avec le cuistot en officiant et quête obligatoire .
Le caviar n'était que pour les soiffards et avec sa production de masse il va revenir dare-dare d'abondance , pour fêter ça faisons prosit ou brinde en jouant du balalaïka .
